L’entretien technique n’est pas qu’une épreuve de code. C’est un moment stratégique où l’on évalue la capacité du candidat à comprendre un besoin, structurer sa pensée, proposer une solution et la défendre.
Nous challengeons non seulement les compétences techniques, mais aussi la logique d’approche, la clarté d’expression, la rigueur et l’adaptabilité.
L’objectif : identifier des profils capables d’intervenir efficacement dans des projets réels, avec ses contraintes et ses enjeux
L’entretien technique se déploie en plusieurs phases clés, chacune conçue pour évaluer de manière précise les compétences techniques, l’expérience terrain, la méthodologie et le savoir-être du candidat. Ce processus structuré assure une vision complète du profil, de son adéquation au poste et de sa capacité à s’intégrer efficacement dans une équipe projet.
1. Présentation du parcours professionnel
Le candidat présente son parcours académique et professionnel. L’objectif est de comprendre son évolution, ses choix de carrière, les types d’environnements dans lesquels il a travaillé (start-up, grands groupes, ESN, etc.), les compétences acquises ainsi que sa progression en termes de responsabilités. Cela permet également d’évaluer la cohérence entre le CV et le discours du candidat, sa montée en compétences, ainsi que sa capacité à se projeter dans le poste visé.
Questions possibles :
• Pourquoi ce choix de technologies ?
• Qu’est-ce qui vous a motivé à changer de poste ?
2. Questions sur la dernière mission
Cette phase vise à entrer dans le concret. Le candidat détaille sa dernière expérience :
C’est aussi l’occasion d’évaluer son niveau d’implication et son autonomie.
• Contexte du projet
• Son rôle exact
• Technologies utilisées
• Difficultés rencontrées
• Résultats obtenu
• Interactions avec les membres de l’équipe
3. Questions sur les technologies mentionnées dans le CV
L’objectif est de vérifier la maîtrise réelle des outils cités. Par exemple :
• Expliquez comment et dans quel contexte vous avez utilisé Java, Boomi, Git, Docker, etc.
• Questions précises ou mises en situation techniques, par exemple : « Comment gérez-vous les erreurs dans Boomi ? »
4. Proposition d’une problématique technique à résoudre
Le candidat reçoit une situation proche d’un cas réel à traiter. L’objectif est de comprendre :
• Sa démarche de réflexion
• Sa capacité à poser les bonnes questions
• Sa logique de résolution
Exemple :
Un service API devient instable et ralentit les traitements. Le candidat doit proposer une stratégie incluant gestion des délais, gestion d’erreur, fallback, alerting, contact avec les équipes concernées, etc.
L’objectif n’est pas de coder une solution, mais d’évaluer la méthode.
5. Questions sur la méthodologie de travail
On explore le quotidien du candidat :
• Suit-il une méthode Agile ?
• Utilise-t-il Jira ou Confluence ?
• Travaille-t-il avec des tickets bien définis ?
• Versionne-t-il son code ?
• Documente-t-il ses livrables ?
Ces éléments donnent un aperçu de son intégration potentielle dans une équipe structurée.
6. Collaboration, communication et soft skills
Au-delà des compétences techniques, cette partie évalue les qualités relationnelles du candidat :
• Interaction avec les membres de l’équipe et profils fonctionnels (DevOps, QA, chefs de projet, etc.)
• Capacité à travailler en équipe, écouter, expliquer clairement ses idées
• Adaptation à différents interlocuteurs
• Gestion des situations conflictuelles ou stressantes
Le candidat peut illustrer par des exemples concrets :
• Collaboration efficace
• Résolution d’un désaccord technique
• Formation d’un collègue
• Gestion d’un incident urgent
On évalue également :
• Sa communication en cas de blocage ou retard
• Sa manière de donner et recevoir du feedback
• Son esprit d’équipe
Ces éléments sont essentiels pour juger de son intégration future.
7. Échange final et conclusion de l’entretien
En fin d’entretien :
• Le candidat pose ses questions, ce qui mesure son intérêt, sa compréhension du poste, sa curiosité
• Questions possibles : équipe, projets, technologies, perspectives d’évolution, organisation du travail
Puis, on clôture l’échange :
• Remerciements au candidat
• Présentation des prochaines étapes (ex. second entretien, entretien RH, entretien validation Manager ,délai de retour ...)
• Rassurer le candidat sur le déroulement et l’encourager à revenir vers nous si besoin
• Expertise technique solide
Un bon consultant maîtrise parfaitement les technologies et outils de son domaine. Il sait non seulement les utiliser, mais aussi comprendre leurs limites et savoir quand les adapter ou en recommander d’autres. Cette expertise lui permet de proposer des solutions efficaces et adaptées aux besoins spécifiques du client.
• Capacité d’analyse et de résolution de problèmes
Le consultant doit être capable d’analyser des situations complexes, identifier les causes racines des problèmes et proposer des solutions pragmatiques. Cette compétence lui permet d’apporter une réelle valeur ajoutée en aidant à lever les obstacles rencontrés par le client.
• Adaptabilité et flexibilité
Un bon consultant évolue dans des environnements souvent variés et parfois imprévisibles. Il doit être capable de s’ajuster rapidement face à des changements de priorités, de technologies ou d’organisation, sans que cela nuise à la qualité de son travail.
Cette flexibilité se traduit par une ouverture d’esprit qui lui permet d’accepter des approches différentes de celles qu’il connaît, d’intégrer rapidement de nouvelles méthodes de travail, et de collaborer avec des équipes aux profils divers (techniques, métiers, management).
Exemples :
◦ Passer d’un projet Agile à un cadre plus classique
◦ Gérer une bascule rapide vers du télétravail
◦ Gérer les imprévus comme une modification de périmètre ou un changement dans les exigences du client
Cette capacité à rester efficace et proactif dans un contexte mouvant est un atout majeur qui garantit la réussite des missions, même dans des situations complexes ou sous pression.
• Compétences relationnelles et communication
Le consultant doit être capable d’expliquer clairement des concepts techniques à des interlocuteurs non techniques est essentiel. Il communique efficacement avec les équipes métiers, les décideurs et les équipes techniques, facilitant ainsi la collaboration et la compréhension mutuelle.
• Orientation client et sens du service
Un bon consultant place le client au centre de ses priorités. Grâce à une écoute active, il comprend les enjeux métiers et adapte ses recommandations de manière pertinente. Il fait preuve de proactivité en anticipant les besoins et en proposant des solutions avant que les problèmes n’émergent, renforçant ainsi la relation de confiance.
Consciencieux, il respecte les délais et veille à la qualité des livrables, tout en restant flexible face aux imprévus. Enfin, il sait gérer les situations délicates avec empathie et diplomatie, en recherchant toujours des solutions équilibrées qui garantissent la satisfaction du client.
• Gestion du temps et organisation
Travaillant souvent sur plusieurs missions ou projets simultanément, un bon consultant sait gérer son emploi du temps, prioriser ses tâches et respecter les deadlines, tout en maintenant une qualité constante dans son travail.
• Esprit d'équipe et collaboration
Au-delà de ses compétences techniques, un consultant performant se distingue par sa capacité à s’intégrer harmonieusement dans une équipe projet.
Cela signifie :
◦ Collaborer activement avec les membres de l’équipe pour atteindre les objectifs communs
◦ Partager ses connaissances de manière proactive pour faire monter le collectif en compétence
◦ Soutenir ses collègues, notamment en période de charge ou face à des problématiques complexes
◦ Contribuer à un environnement positif, fondé sur l’écoute, la confiance et l’entraide
Même en étant autonome, le consultant garde à l’esprit qu’un projet réussi repose sur la qualité des interactions humaines autant que sur la maîtrise technique.
• Curiosité et volonté d’apprendre
La technologie évolue sans cesse, et un bon consultant ne peut pas se contenter de ses acquis. Il doit adopter une posture d’apprentissage continu.
Concrètement, cela implique :
◦ Veille technologique régulière pour rester informé des tendances, des outils et des bonnes pratiques
◦ Volonté d’explorer de nouveaux sujets, même en dehors de son périmètre immédiat
◦ Capacité à remettre en question ses méthodes pour progresser et gagner en efficacité
◦ Ouverture aux feedbacks, qu’ils viennent du client, de l’équipe ou d’un mentor
Ces qualités ne sont pas accessoires : elles conditionnent la capacité du consultant à évoluer, à s’adapter, et surtout, à transformer chaque mission en un levier de valeur concrète pour le client.
1. Maîtrisez les fondamentaux avant les outils spécifiques
Assurez-vous de bien comprendre les concepts de base (architecture logicielle, gestion des données, protocoles réseau) avant de vous spécialiser sur un outil ou une technologie particulière. Cela facilite l’adaptation aux différents environnements clients.
2. Documentez systématiquement votre travail
Rédigez des spécifications claires, des guides d’utilisation, et des rapports techniques. Une bonne documentation facilite la maintenance, la transmission du savoir et valorise votre professionnalisme.
3. Automatisez les tâches répétitives
Utilisez des scripts ou des outils d’intégration continue pour automatiser les tests, les déploiements ou les tâches de monitoring. Cela améliore la qualité et libère du temps pour des tâches à plus forte valeur ajoutée.
4. Testez toujours vos livrables en conditions réelles
Avant toute mise en production, validez vos développements dans un environnement proche de la réalité du client. Cela réduit les risques d’incidents et montre votre rigueur.
5. Restez à jour sur les nouveautés technologiques
Investissez régulièrement du temps pour apprendre les dernières tendances et outils dans votre domaine. Cela vous permet d’apporter des solutions innovantes et de rester compétitif sur le marché.
